Serg Gicquel, commissaire d'exposition pour la retrospective de Marie-Louise bréhant
Pour ceux qui l'ont connue, son nom évoque bien des histoires. C'est sans doute le cas de toute personne vivant près d'un siècle. Mais dans son cas, c'était particulièrement vrai. Elle racontait que, petite, sa famille allait en vacances sur la côte... en calèche ! Marie-Mouise avait vu le monde changer. L'apparition du téléphone, des voitures, de la télévision, des fusées et des téléphones portables... Avant d'être une photographe reconnue, elle avait été comptable, puis maître en ikebana (Art Japonais de la composition florale). Ensuite, elle s'adonna à la photographie. Elle pratiqua la macro-photographie de la faune et de la flore pour des ouvrages sur la nature, mais c'est surtout pour sa pratique artistique qu'elle fut remarquée.
Si Marie-Louise utilisait aisément la photographie numérique et les logiciels de retouche d'image, c'est avec la photographie argentique qu'elle repoussa les limites techniques et artistiques. Elle pratiqua le mordançage, le chimigramme, le cyanotype, le gomoïl et autres procédés aux noms barbares. In fine, on pourrait résumer son cheminement à l'expérimentation. Des expériences répétées encore et toujours jusqu'à parvenir à une maîtrise paradoxale de l'accident. Le chimigramme, par exemple, consiste à déposer un végétal (fruit, feuille, ...) directement sur le papier argentique durant des heures, parfois des jours. Durant ce laps de temps, les sécrétions du végétal entrent en réaction avec les composantes chimiques du papier photo argentique. Créant ainsi une sorte d'empreinte spectrale et colorée dudit végétal qui ne se révèle qu'au moment du développement.
Ce sont ces écorces, ces champignons, ces feuilles et ces grappes de raisins devenus de quasi-mirages que la galerie Livandour, située au pôle l'étang neuf à St-Connan, vous propose de découvrir lors d'une rétrospective qui aura lieu du 7 mai au 17 septembre 2023. Ouverture les mercredis et dimanches après-midi de 14h à 18h (sur RDV pour les visites de groupe).
Outre ses œuvres, des ouvrages et des magazines traitant du travail de Marie-Louise seront également présentés.
Ces œuvres, magnifiques et surprenantes, ont été mises à disposition par la maison d'édition Ligne de Légende, dépositaire du fonds de photographies de Marie-Louise Bréhant. Maison d'édition qui a, d'ailleurs, publié plusieurs ouvrages traitant de cette pionnière de la photo. La mise en scène a été réalisée par Serg Gicquel, commissaire d'exposition.
Deux ateliers ponctueront cette rétrospective :
Tout d'abord, un atelier photo animé par Thierry Leroux. Celui-ci se tiendra le 8 juillet de 10h à 16h30. Il y sera question de la pratique de Marie-Louise au travers d'une initiation au cyanotype.
Puis, le 15 juillet de 10h à 16h30, Serg Gicquel animera un atelier gravure, autre technique pratiquée par Marie-Louise. Là encore, le végétal sera de la partie. Il est à noter que Serg comme Thierry côtoyèrent cette photographe atypique et collaborèrent avec elle de son vivant.
Outre ses œuvres, des ouvrages et des magazines traitant du travail de Marie-Louise seront également présentés.
Ces œuvres, magnifiques et surprenantes, ont été mises à disposition par la maison d'édition Ligne de Légende, dépositaire du fonds de photographies de Marie-Louise Bréhant. Maison d'édition qui a, d'ailleurs, publié plusieurs ouvrages traitant de cette pionnière de la photo. La mise en scène a été réalisée par Serg Gicquel, commissaire d'exposition.
Deux ateliers ponctueront cette rétrospective :
Tout d'abord, un atelier photo animé par Thierry Leroux. Celui-ci se tiendra le 8 juillet de 10h à 16h30. Il y sera question de la pratique de Marie-Louise au travers d'une initiation au cyanotype.
Puis, le 15 juillet de 10h à 16h30, Serg Gicquel animera un atelier gravure, autre technique pratiquée par Marie-Louise. Là encore, le végétal sera de la partie. Il est à noter que Serg comme Thierry côtoyèrent cette photographe atypique et collaborèrent avec elle de son vivant.